La région
Le projet CCLME inclue Maroc, Mauritanie, Cap Vert, Sénégal, le Gambie, Guinée et Guinée-Bissau. |
Cliquez ici pour l'information du concept des grands écosystèmes marins |
Voyez les profils de pays de FAO pour plus d'information sur la pêche dans les pays CCLME |
Le CCLME est un des principaux systèmes mondiaux de courants transfrontières avec des remontées d’eaux froides profondes (upwelling). Il se situe au troisième rang mondial en termes de productivité primaire. Il assure une des plus importantes productions de pêche parmi les grands écosystèmes marins de l'Afrique, avec une production annuelle de 2 à 3 millions de tonnes.
Dans le CCLME, les pêches revêtent une importance économique et sociale majeure, dans la mesure où elles fournissent des moyens d’existence durables, des apports de protéines animales et des revenus aux populations côtières et aux Etats de la région.
La zone côtière du CCLME procure également d’importants biens et services aux pays côtiers, notamment des habitats critiques pour les poissons, du bois provenant des mangroves et des espaces côtiers et marins pour l’agriculture, l’aquaculture, le développement urbain, le tourisme et le transport.
Toutefois, le secteur de la pêche dans l'écosystème sous influence du courant des Canaries est en déclin et plusieurs ressources sont classées à présent comme surexploitées. Les causes générique sous-jacentes du déclin des pêcheries sont essentiellement liées à surcapacité des flottes de pêche (industrielle et artisanale); complexité et variabilité des écosystèmes; déficit de gestion, de suivi, de contrôle et de surveillance (MCS); déficit de capacités scientifiques et techniques en matière de gestion; et faible participation des acteurs dans les processus de formulation d'avis de gestion.
En outre, la région fait face à la dégradation de plusieurs habitats importants comprenant des estuaires, des zones humides (en particulier les mangroves) et des habitats benthiques. Les causes de la dégradation incluent la surexploitation du bois, le chalutage, la sédimentation, les réseaux hydroélectriques et d'irrigation et l'absence de politique systématique pour la conservation de ces habitats critiques. Les habitats sont également affectés par les changements de la qualité de l'eau comme les variations de salinité (principalement dus aux barrages de fleuve), la pollution pétrolière et l'eutrophication.